Le furet, de la famille des mammifères Mustélidés constitue depuis un certain nombre d’années un animal pleinement domestique et complètement docile face à l’Homme. S’il est souvent placé sur la liste des animaux de compagnie de type « original » assez convoités, il en existe une variété dont les membres présentent une particularité génétique assez originale… Il s’agit ici de l’adorable furet blanc !
Le furet blanc est atteint d’albinisme
S’il y a bien longtemps, le furet n’était encore qu’un animal sauvage, il n’en n’existe à ce jour quasiment plus à l’état naturel, excepté dans quelques rares régions du monde. Utilisé comme animal de laboratoire ou élevé spécialement pour sa fourrure d’une douceur incomparable, le furet vit heureusement de meilleurs jours en qualité d’animal de compagnie, bien au chaud au sein d’un foyer de maîtres aimants. L’espèce se scinde en deux variétés bien distinctes, notamment de par leur couleur : le furet putoisé, à la fourrure pigmentée, et le furet albinos, dont la pigmentation est inexistante.
L’albinisme peut en rebuter certains. Pourtant, cette caractéristique génétique n’est rien d’autre qu’une perturbation de la fabrication d’un pigment – la mélanine – responsable de la couleur de la peau, des poils et des yeux. Ainsi, une pigmentation inexistante rend les poils et la peau incolores, ce qui donne alors une couleur blanche quasi-immaculée.
Le plus ancien des furets domestiques
S’il est aujourd’hui très convoité, le furet albinos – également reconnu sous la dénomination de furet blanc – répond parfois au nom de « furet rustique ». La raison de ce surnom ? Son ancienneté bien sûr ! En effet, la variété des furets blancs s’inscrit comme étant la plus ancienne de toutes, depuis que les petits spécimens ont été domestiqués par l’Homme. Au commencement de leur vie, tous les types de furets naissent avec une absence de pigmentation. Cependant, la différence se discerne lors de leur évolution : si les furets putoisés se parent petit à petit de leurs couleurs, les furets blancs maintiennent cette absence de pigmentation une fois arrivés à l’âge adulte.
C’est d’ailleurs bien cette anomalie génétique qui aura fait penché la balance en faveur de la domestication. En effet, une anomalie au niveau des pigments constitue un inconvénient considérable pour un animal à l’état sauvage. Sa couleur blanche ne lui permettait pas de se protéger aussi efficacement que ses compères de couleurs, capables eux de se fondre plus facilement dans le décor. Ainsi, une fois domestiqué, le furet albinos s’est trouvé moins menacé et il a même fait l’objet d’une attention particulière de la part des hommes. En effet, ce type d’animal à la pigmentation particulière représente un véritable atout dans le domaine de la chasse aux rongeurs. Nettement mieux repérable que ses confrères putoisés, l’espèce des furets albinos a été délicatement préservée. À ce jour, le furet blanc possède la même espérance de vie que les autres variétés de furet.
Le furet blanc est donc, en somme, tout à fait normal à la différence qu’il possède un pelage – poil de garde et sous-poil confondus – blanc, des yeux couleurs de rubis et une truffe d’un rose assez clair. Il ne s’avère pas plus fragile ou sensible que ses compères, il peut donc se voir octroyer les mêmes soins, la même attention et la même éducation que les furets putoisés.
Profitez également des informations de Lucas, un passionné d’animaux, et notamment du furet : Lucasraconte.com !
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